Monthly Archives: mai 2017

Les saveurs de Marrakech

La semaine dernière, j’ai participé à un cours de cuisine à Marrakech. Ca n’est probablement pas extraordinaire pour vous, mais lorsque je l’ai raconté à mon frère, elle a a voulu jouer au loto tellement elle riait. Parce que il n’y a encore pas si longtemps, la cuisine et moi, ça faisait deux. Toute ma vie, j’ai toujours détesté tout ce qui touchait à la cuisine. En définitive, ma chère et tendre me virait de la cuisineparce qu’elle avait mal à la tête. Ce n’était bien entendu pas l’objectif visé, mais ne me déplaisait pas pour autant. 🙂 Maintenant, j’ai du mal à saisir cette répulsion. Le fait de cuisiner me paraissait tout simplementrequérir de grandes connaissances, je tergiversais, même avec les préparations les plus élémentaires.Je laissais ma chère et tendre se charger des fourneaux. j’essayais de cuisiner, j’étais comme un gars qui aurait regardé Cyril Hanouna trop longtemps. Quand mon épouse me demandait de la seconder, elle jetait l’éponge la plupart du temps. J’en mettais partout Au bout d’un moment, ma douce finissait par me sortir hors de la cuisine et poursuivait toute seule son voyage culinaire. Et je peux vous dire qu’elle n’avait pas à le dire deux fois ! Je dois dire qu’aujourd’hui, je ne comprends plus trop ma phobie. Cuisiner me paraissait être un parcours du combattant. Je tergiversais pour les actes les plus rudimentaires. Et puis, il y a quelques mois, ma peur a disparu. Je ne sais pas pourquoi. C’est arrivé, c’est tout. Un jour, donc je me suis mis en tête de cuisinier le repas de famille. Rien de bien raffiné, en apparence : des hamburgers. Ca a été une catastrophe au point que l’on a fini par tout mettre à la poubelle, mais cela ne m’a pas écœuré. Et trois jours plus tard, j’ai fait une seconde tentative. Puis j’ai pris l’habitude. Ma famille rechignait à venir à table sous prétexte que j’étais un cuisinier médiocre. Mais tout doucement, j’ai commencé à avoir les bases. Du coup, ma femme a fini par m’offrir ce cours de cuisine à Marrakech. Je ne deviendrai sans doute jamais un roi de la gastronomie. Mais le chef de ce cours m’a félicité pour mon travail. Et en ce qui me concerne, c’est ! Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence de voyage de ce cours de cuisine à Marrakech. Cliquez sur le lien.

Un jour sombre (mais pas tant que ça)

Jour sombre que celui-ci : un attentat de plus des imbéciles de l’EI a fait 22 morts et plus de 50 blessés à Manchester, lors d’un concert où ne se trouvaient presque que des adolescents. Un attentat qui vient s’ajouter à une liste déjà longue.

Le pire, ou le mieux, dans cette histoire, c’est qu’elle ne fait pas autant de bruit que les attentats précédents. Le pire, parce que cela veut dire que nous nous y habituons. Le mieux, parce que cela veut dire que nous nous y habituons.

C’est là, à mon sens, la limite contre laquelle buteront toujours l’EI et tous leurs semblables : ces gens-là pensent détruire, alors qu’ils ne font que blesser. Et comme notre société est un organisme vivant, il panse ses plaies et guérit, cicatrise. Evidemment, les choses ne sont plus les mêmes après ça. Mais les terroristes ne parviennent donc jamais à imposer leur régime de terreur. Plus ils frappent, et plus les gens s’y habituent. Les attentats de Paris ont choqué par leur ampleur, mais surtout par leur caractère inédit. Désormais, les gens ont enregistré la menace : ils sont habitués à vivre avec, et ne sont plus si choqués que ça de voir un attentat dans l’actualité ; cela fait partie des risques quotidiens, tout comme le fait de se faire renverser par une voiture ou de mourir d’une crise cardiaque. Bref, les terroristes ne terrorisent plus.

Sur ce blog, je parlerai beaucoup d’actualité. Une précision, cependant : le titre de ce blog peut sembler désespéré, mais il ne l’est pas. Je pense réellement que nous entrons actuellement dans une nuit de l’Histoire. Mais tout comme après la pluie, il y a le beau temps, il y aura un matin. Ce sera une période sombre, mais pas tant que ça.