Monthly Archives: décembre 2017

La tête à l’envers

Certaines personnes n’aiment rien tant que les jacuzzi ; d’autres préfèrent les sorties culturelles ; et d’autres, les Lego ou les soirées bien arrosées. En ce qui me concerne, ce sont les sensations fortes qui font mon bonheur. D’aussi loin que je me souvienne, ça a toujours été ainsi. Samedi dernier, j’ai ainsi réalisé un rêve qui me poursuivait depuis des années : j’ai effectué un vol en avion de chasse. Et je crois que c’est le truc le plus délirant que j’aie jamais vécu ! C’était encore plus violent et plus surprenant que tout ce que j’avais présumé. Quand on a effectué la première figure, je crois avoir dit quelque chose comme : « mon Dieu ! ». C’est que même si j’avais lu pas mal de choses sur le sujet, j’étais encore loin du compte ! Je pense qu’à force de décortiquer des récits sur ce genre de vol, j’avais fini par croire que ce n’était en définitive qu’un simple tour de grand huit survitaminé. Mais la comparaison n’a véritablement pas de sens. Aucune attraction ne fait que vous pesiez presque 6 fois votre poids, ou au contraire vous met en apesanteur à d’autres moments ! Aucune attraction n’est a priori capable de vous faire tomber dans les pommes ! Tandis que là, le risque est tout de même assez sérieux pour qu’on préconise aux passagers de se tendre autant que faire se peut pendant les accélérations : tout simplement pour qu’ils ne tombent pas dans les pommes. En fait, mais ce n’est que mon avis, même si un manège de la sorte existait sur Terre, je ne suis pas persuadé que les foules se presseraient pour faire un tour dessus. Je pense même qu’il faut être un tantinet cinglé pour apprécier une chose aussi démentielle. Au cours de ce vol, j’ai par exemple eu droit à des vrilles, des ruades, et des retournements en tous genres… Je devais souvent serrer les dents, d’autant que ça semblait ne jamais devoir finir. Je pourrais embellir les choses en disant que tout s’est bien passé, mais ce serait malhonnête de ma part : j’ai été pris de nausées avant qu’on ne regagne le tarmac. Bien entendu, c’est le genre de détails qu’on a rarement envie de connaître, mais je préfère être honnête pour ceux qui songeraient à faire ce genre de vol : lorsque je suis descendu de l’avion, j’étais complètement épuisé et malade. C’est une expérience géniale, mais réservée aux estomacs solides ! Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur cette expérience unique, je vous invite à regarder le site par lequel je suis passé pour mon vol. Encore plus d’information sur ce baptême en avion de chasse en surfant sur le site web de l’organisateur.

Les composés organiques volatils

Les COV sont des composés chimiques qui ont tendance à se volatiliser à température ambiante et donc à diffuser dans l’air intérieur. Dans la maison, ils sont émis par les produits d’aménagement, d’entretien et de bricolage (peintures fraîches, décapants, vitrificateurs, colles, solvants…), les meubles en panneaux dérivés du bois, les plaques isolantes de polyuréthane et de polystyrène, certains revêtements de sols et de murs, la fumée de tabac, la combustion du mazout, du charbon et du bois… Après leur pose, les matériaux « solides » comme les moquettes, les isolants, les papiers peints et les panneaux dérivés du bois peuvent émettre des COV d’une manière constante pendant plusieurs mois (parfois pendant plusieurs années). En revanche, les matériaux « liquides », comme les peintures, les vernis et les cires émettent de moins en moins de COV au cours du temps et leur impact sur la santé est donc plus limité (quelques heures à quelques jours après la pose suivant l’aération du local). Certains matériaux « buvards » comme les papiers peints, les moquettes, les rideaux peuvent adsorber, pour un temps, les COV émis pour ensuite les ré-émettre dans l’air intérieur. Le chauffage des locaux, une humidité excessive et un faible renouvellement de l’air favorisent la concentration en COV dans l’air intérieur. Les COV sont incriminés dans le « syndrome des bâtiments malades », le SBS (« Sick Building Syndrome »). Les occupants des bâtiments à forte concentration de COV se plaignent de symptômes non spécifiques : maux de tête, fatigue, irritation et sécheresse des yeux, du nez et de la peau, nausées, manque de concentration… Ces plaintes disparaissent lors de l’abandon du bâtiment (par exemple, durant le week-end pour les occupants de bureaux équipés de systèmes centralisés de conditionnement d’air), mais réapparaissent dès sa réintégration (le lundi !). Les COV participent à l’effet de serre et à l’augmentation de la teneur en ozone en basse atmosphère (0-10 km). L’ozone peut entraîner temporairement une diminution des fonctions pulmonaires, surtout chez les personnes âgées, les personnes atteintes de faiblesses respiratoires et les sportifs.