Monthly Archives: mars 2018

Expérience folle: un saut en parachute

Carpe diem. Cette maxime est à ce point élémentaire qu’on pense ne pas pouvoir l’oublier. Toutefois, dans notre quotidien, il se trouve qu’on l’oublie souvent. On se laisse dévorer par les nombreux tracas du quotidien. Il est pourtant vital de remettre les pendules à l’heure régulièrement. Et le mois dernier, j’ai pris conscience que cela faisait un moment que je n’avais pas effectué une expérience exceptionnelle, de celles qui vous rappellent à quel point c’est bon de vivre. Je me suis donc essayé au saut en chute libre à Nice.
Cette activité ne figurait pas à mon palmarès, et aujourd’hui, je me demande bien pourquoi : j’ai franchement adoré ! Ce moment où l’on se retrouve prêt à faire le saut de l’ange, c’est juste énorme ! Et cet autre moment sidérant où l’on tombe à une vitesse folle durant une minute entière, c’est du pur délire. Sérieusement, si vous êtes capable de prendre l’avion, n’y réfléchissez pas à deux fois !
Alors oui, ça reste un sport dangereux, mais beaucoup moins risqué qu’on pourrait le penser : les parachutes de nos jours sont infiniment plus stables, et lors de chaque vol, il y a un parachute secondaire qui s’ouvre automatiquement les très rares fois où le premier ne s’ouvre pas. Au final, vous avez donc bien plus de risques de vous faire mal en faisant du rafting qu’en effectuant un saut en chute libre…
Cette activité entre dans le top 3 des meilleures expériences que j’ai pu faire jusqu’ici, et elle ne coûte pas bonbon par rapport à d’autres. Cela dit, il est probable que le prix soit subsidiaire dans l’équation finale. J’ai découvert que les personnes qui aimaient les expériences rares ne s’intéressaient que moyennement à cette question : certains n’ont pas de mal à se nourrir de nouilles au beurre si c’est pour réaliser une activité qui les fait vraiment triper. La question budgétaire est généralement posée par ceux qui n’ont pas vraiment envie de passer à l’acte.
Je vous mets en lien le site auquel j’ai fait appel pour mon saut à Nice. Il y a des sauts un peu partout en France et ailleurs, apparemment. Plus d’information sur cette activité de baptême de parachute en allant sur le site internet de l’organisateur.

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Le conseil supérieur des programmes : un champ d’évaluation non exploré

Le conseil supérieur des programmes CSP a pour responsabilité principale d’émettre des avis et des propositions sur la conception générale des enseignements, la nature et le contenu des épreuves des examens conduisant aux diplômes nationaux. Le décret du 24 juillet 2013 dispose que le conseil élabore une « charte des programmes » qui présente ses principes de travail et définit son objet. Adoptée en avril 2014, celle-ci prévoit une « évaluation régulière des programmes, de façon transparente, pour permettre à tous de savoir dans quelle mesure et comment ils sont effectivement mis en œuvre dans les classes, et avec quel bénéfice pour les élèves en termes d’acquis effectifs ». Le CSP n’a lui-même procédé à aucune évaluation de ces programmes, ce qui aurait nécessité des compétences et des moyens dont il ne dispose pas. Il a été précisé à la Cour que « de facto, le CSP n’a pas disposé d’évaluation explicite d’ensemble, mais de données qu’il a collectées, issues de différentes sources (Depp, Pisa, recherches universitaires) ». Aussi les propositions de modification de programme qu’il a formulées ne sont pas fondées sur l’évaluation de l’impact des programmes scolaires précédents. Prenant acte du fait que les commandes ministérielles de refonte de programmes scolaires qu’il a reçues n’ont pas été précédées d’évaluations explicites, le CSP a souhaité dans son dernier rapport d’activité que les programmes soient régulièrement évalués selon des procédures à définir, en précisant le rôle des différentes instances (recherche universitaire, IGEN, DEPP, CNESCO, DGESCO…) et qu’il puisse faire état des résultats de ces évaluations dans son rapport annuel. Lors de la présentation des nouveaux programmes de la scolarité obligatoire devant le conseil supérieur de l’éducation (CSE) en octobre 2015, il a été décidé de mettre en place dès 2016 un comité de suivi ayant notamment pour objet, « dans le respect des missions de chaque instance (IGEN, DGESCO, DEPP, ESPE) » et dans le cadre d’un programme de travail défini en commun, de « préconiser une éventuelle évolution des textes programmatiques au regard de leur pertinence, de leur degré de mise en œuvre effective, des effets sur les apprentissages des élèves, des attentes de la communauté éducative ».