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Un dome de simulation d’avion de combat

Le mot « simulation » ne peut jamais être pris à la légère dans la préparation des pilotes de chasseurs à réaction. La formation doit fournir des expériences simulées pouvant rapprocher le pilote des scénarios à venir. Cela nécessite des systèmes de pointe, y compris des visuels de pointe. Un nouveau simulateur de vol immersif à 360 degrés de Barco a été introduit comme une étape importante dans la formation au pilotage. Le dôme de simulation de vol Barco R-360 est présenté par la société comme le premier simulateur de vol à offrir aux pilotes stagiaires une vue complète à 360 degrés du monde. Cette vue passe par treize ou quatorze projecteurs de 10 mégapixels. Ces projecteurs baignent la structure dans la lumière. Les lasers sont utilisés pour calibrer les projecteurs. Le pilote stagiaire à l’intérieur du dôme expérimente le vol virtuel avec l’avantage d’avoir une vue imprenable à 360 degrés sur l’environnement. Les pilotes peuvent regarder dans toutes les directions pour trouver la résolution si bonne qu’ils peuvent repérer les avions à 12 milles de distance. «Si un pilote a un poste de pilotage où il peut voir 360 degrés, il doit également être formé dans un système qui fournit 360 degrés; tout écart par rapport à la vie réelle peut être dangereux », a déclaré Geert Matthys, directeur de la recherche et du développement chez Barco. Pour simuler des vols de nuit dans le cadre d’une formation, les projecteurs Barco peuvent afficher des images en infrarouge. Portant des lunettes de vision nocturne, les pilotes peuvent voir des effets de halo et de floraison. Le simulateur est destiné à être utilisé avec plusieurs pilotes travaillant ensemble pour effectuer des missions d’entraînement complexes, telles que le ravitaillement en vol, et peut également être utilisé pour former des pilotes à des sorties en solo. Les détails des produits Barco comprennent des projecteurs de 10 mégapixels avec DynaColor (étalonnage automatique des couleurs sur plusieurs canaux); égalisation de la luminosité sur les canaux; mélange des bords pour une image composite sans soudure; et gauchissement (correction précise de la géométrie pour les surfaces courbes). Les écrans du dôme portent un revêtement spécial pour améliorer la qualité des images. La forme de la sphère est destinée à fournir au pilote un dégagement oculaire constant. La société se décrit comme des spécialistes de la « technologie de projection grand format ». Le dôme de Barco a nécessité plusieurs années de travail. L’équipe de développement du dôme a démarré en 2009. En savoir plus en suivant le lien sur le site de l’organisateur de ce vol en avion de chasse.

La simplification du tiers-payant

Tous les acteurs souhaitent que le mécanisme de tiers-payant soit aussi simple, rapide et fiable que possible : il doit non seulement n’entraîner aucune charge administrative, de temps ou de procédure supplémentaire, mais il doit d’abord supprimer ou réduire fortement les charges, rejets et procédures actuels, qui demeurent non négligeables malgré les progrès apportés par les investissements, essentiellement numériques réalisés par l’assurance-maladie obligatoire et complémentaire, les professionnels et leurs éventuels prestataires ou fournisseurs de logiciels. Le tiers-payant s’imposera pour tous les acteurs rencontrés, dès lors qu’il fera regagner du temps professionnel, médical en particulier, et uniquement s’il le fait, les préoccupations financières de recouvrement, fiabilité, réconciliation venant en second rang sans être négligeables. De telles solutions simples ont été mises en œuvre depuis 2016, aux dates prévues par la loi, soit le 1er juillet 2016 et le 1er janvier 2017 pour les dépenses prises en charge à 100 % par le régime obligatoire, au titre de l’affection principale des personnes en affection de longue durée, et de l’assurance maternité, ainsi que pour les personnes bénéficiant d’une couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), depuis la création de celle-ci au 1er janvier 2000, et pour celles bénéficiant d’une aide à la complémentaire santé (ACS) depuis le 1er juillet 2015. Il s’agit dans les deux premiers cas d’un tiers-payant exclusif par l’assurance-maladie obligatoire, et dans les deux derniers cas, d’un tiers-payant coordonné par l’assurance-maladie obligatoire, qui dispose des informations nécessaires pour récupérer auprès des organismes complémentaires la part qu’ils prennent en charge. En d’autres termes, le professionnel est en flux unique avec le régime obligatoire. Des marges d’amélioration subsistent donc tant pour les cinq cas légaux d’obligation de tierspayant, surtout ACS et ALD-maternité, en termes de taux de rejet ou de dysfonctionnement, et de pratique du tiers-payant, que pour les personnes et les soins pris en charge à 100 % par le régime obligatoire, à différents titres, essentiellement les pensionnés d’invalidité non bénéficiaires d’ALD ou de CMUC-ACS, et des situations de prévention ou de prise en charge spécifiques (exonérations diverses du ticket modérateur).