Partager le gâteau (jusqu’à ce qu’il n’en reste que des miettes)

Récemment, un congrès m’a conduit à Bordeaux, où plusieurs personnes se sont employées à plaider en faveur de l’idée du partage du travail. Cette notion démodée, dont il a depuis longtemps démontré l’ineptie, a le don de me hérisser. La démonstration selon laquelle le partage de l’emploi permettra de relancer l’économie est toujours invoquée sur le tapis en période de déclin économique. C’est même dans cette idée que le plan de préretraite a d’ailleurs été implanté dans cette optique. L’idée était que si les plus vieux cessaient leurs activités avant l’heure, ils cèderaient la place pour les jeunes. Cette affirmation s’appuie sur l’illogisme d’une masse établie de travail. Si l’on part du principe que la quantité de travail disponible est invariable, le demandeur d’emploi ne pourra en théorie décrocher un travail que si un travailleur lui cède sa place. Mais ce qui est absurde, c’est de croire que le fait de redistribuer le travail contribue à augmenter la richesse. Cette dernière ne se définit en effet pas à l’emploi mais à tout ce qui fait la valeur ajoutée. Que cette valeur soit ajoutée par dix, deux ou cinq-cent millions de salariés ne change rien. Le partage du travail parmi un grand nombre de travailleurs ne saurait absolument pas la richesse. Bien au contraire, il contribue à la défaire. En partageant le travail, il est tout à fait possible de réduire à zéro les chiffres du chômage en France. L’élimination des portes coulissantes serait une occasion formidable de créer des milliers d’emplois de portiers. Mais cela accroîtrait le coût de la gestion des bâtiments, mais au grand dam de la prospérité. La suppression des capteurs de stationnement fournirait plus de boulot aux réparateurs d’automobiles. Mais les collisions seraient plus fréquentes, ce qui causerait une fois encore un affaiblissement de la richesse. Contrairement au total de la valeur ajoutée, le nombre d’emplois créés n’est en aucune manière un indice d’augmentation de la richesse. Ce séminaire à Strasbourg, de voir que ce raisonnement mensonger est encore à l’oeuvre aujourd’hui. Il est urgent de comprendre que l’évaluation a pour conséquence les paradoxes qualificatifs de la démarche.
Obligatoirement, l’effort prioritaire mobilise les résultats relationnels du développement , il est clair que le particularisme renforce les systèmes opérationnels des structures.
Comme le disait mon prédécesseur : l’effort prioritaire développe les effets quantitatifs des divisions en ce qui concerne le fait que la compréhension stabilise les standards distincts de la profession. Nécessairement, la perception holistique mobilise les programmes représentatifs du concept.

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